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Togo — Le nombre de réfugiés Togolais au Ghana de plus en plus croissant
Source LomeChrono — Lundi, 30 Octobre 2017 – 9:24
Le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), dans un communiqué en date du 27 octobre dernier, a publié le nombre exact de réfugiés togolais au Ghana. Alors qu’au début de la répression, ce nombre était estimé à 300 personnes, l’organisation onusienne a informé que ce sont plus de 500 Togolais qui ont trouvé refuge au Ghana voisin.
« Jusqu'à présent, ce sont exactement 513 demandeurs d'asile qui ont été enregistrés par les autorités ghanéennes, à leur arrivée dans des régions éloignées du nord-ouest du Ghana, notamment Chereponi, Zabzugu et Bunkprugu-Yunyou », lit-on dans le communiqué.
Et de préciser :
« Le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) travaille avec les autorités du Ghana pour assister plus de 500 Togolais arrivés récemment dans le pays, fuyant les troubles politiques dans leur pays ».
Ces Togolais ont fui la répression militaire au Nord du Togo à Mango depuis le 19 août dernier. Et malgré l’appel lancé par le ministre Yark Damehame de la Sécurité, ces réfugiés n’ont pas regagné Mango par peur des représailles.
Par RFI Publié le 30-10-2017 — Modifié le 30-10-2017 à 02:00
Le congrès de l'Union pour la République, l’Unir, le parti au pouvoir au Togo, a pris fin dimanche 29 octobre. Le parti, créé par Faure Gnassingbé en 2012 pour remplacer le Rassemblement du peuple togolais de son prédécesseur et père, Gnassingbé Eyadéma, est maintenant dirigé par de nouveaux organes appelés à faire du parti un véritable parti de gouvernement.
Le congrès de l’Union pour la République a rassemblé un peu plus de 2000 délégués pour deux jours de travaux. Cinq motions ont été votées, dont une spéciale et une résolution.
La motion spéciale soutient le président du parti et président de la République pour les réformes engagées qui débouchent sur l'organisation prochaine du référendum. En clair, le congrès a tranché : la loi portant la réforme constitutionnelle, votée au Parlement, sera soumise au référendum. Il ne reste qu'à fixer une date et enclencher le processus électoral.
Dirigé depuis sa création en 2012 par un bureau intérimaire, l’Unir est désormais doté d'outils juridiques. Faure Gnassingbé reste le président fondateur, entouré des vice-présidents régionaux, d’un secrétaire exécutif, et d’une trésorière chargée de la remobilisation des militants.
Le président fondateur du parti n'est pas venu à la clôture des travaux selon son représentant personnel, Komi Selom Klassou. Le congrès permettra de définir un nouveau profil de militant et d'asseoir définitivement les principaux organes de direction du parti.